Titre: Parshat Ki Tavo : Un Chemin Vers la Gratitude et la Bénédiction
La Parashat Ki Tavo (Devarim 26:1 – 29:8) possède une richesse de leçons qui continuent à résonner pour nous aujourd’hui. C’est une portion de la Torah pleine d’expression de gratitude, de bénédictions et de malédictions, et d’engagement profond envers la foi.
La Parashat Ki Tavo commence avec la mitsva de Bikkurim (prémices), où lors de l’entrée dans la Terre Promise d’Israël, les Israélites sont commandés de prendre les premiers fruits de leurs récoltes du « pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne » (Devarim 26:2) et de les apporter au Temple à Jérusalem, comme un acte de gratitude envers Dieu.
Cet acte symbolise un profond sens de gratitude méticuleuse pour les bénédictions divines reçues. Il nous apprend le concept d’Hakarat Hatov, reconnaître le bien dans notre vie et montrer de l’appréciation pour cela. C’est une leçon qui continue de trouver des échos aujourd’hui, où la gratitude envers les petites et grandes bénédictions de la vie est reconnue comme une clé du bonheur et du bien-être.
Parasha Ki Tavo continue ensuite avec la cérémonie de proclamation des douze bénédictions et malédictions sur les monts Grizim et Éval. Cette cérémonie signifiait un engagement renouvelé à observer les mitsvot et à construire une société juste.
La parabole du fermier pauvre, telle qu’elle est racontée dans les histoires de la tradition juive, illustre bien ces principes. Un fermier pauvre, malgré sa faible récolte, apportait toujours les premiers fruits au Temple, exprimant sa gratitude à Dieu. Un jour, un riche voisin l’observa et, impressionné par sa foi, lui offrit une grande somme d’argent pour sa récolte. Mais le fermier refusa, choisissant plutôt de continuer à offrir ses premiers fruits à Dieu. Finalement, le fermier reçut une récolte exceptionnellement bénie qui surpassa de loin ce que le voisin avait proposé.
Cette parabole souligne le message de la Parashat Ki Tavo: on est béni non pas quand on est riche, mais quand on reconnaît les bénédictions que nous avons déjà et que nous exprimons sincèrement notre gratitude pour celles-ci.
Dans les temps modernes, nous ne sommes pas agriculteurs apportant des prémices au Temple, mais la leçon de Ki Tavo est toujours pertinente. Elle nous rappelle d’apprécier les bénédictions autour de nous, même les plus petites. Elle se manifeste dans chaque «Baruch Hashem» (Béni soit Dieu) que nous disons, dans chaque acte de bienfaisance que nous faisons, dans chaque mitsva que nous accomplissons.
La Parashat Ki Tavo nous laisse avec un message inspirant sur le pouvoir de la gratitude, le respect des mitsvot et la construction d’une société juste. Les fruits de ce message se trouvent dans le bonheur que nous expérimentons lorsque nous pratiquons l’appréciation et l’engagement à faire le bien. En fin de compte, alors que nous nous efforçons d’incorporer les leçons de Parashat Ki Tavo dans nos vies, nous pouvons tous contribuer à apporter davantage de bénédiction dans le monde.
